Alors que 2500 places en centre d'accueil et d'orientation (CAO) devraient fermer entre le 1er avril et le 1er juillet, les associations s'inquiètent de la faible mobilisation de l'Etat déconcentré dans la reconstitution promise de ce parc d'hébergement et appellent à une "implication sans faille dans ce dispositif".
Sur 10 000 places en CAO, "2 500 fermetures de places ont été annoncées entre le 1er avril et le 1er juillet, avec un engagement de l'Etat à reconstituer ce parc en totalité", rappelle Florent Guéguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité. Or, poursuit-il, "nous constatons une faible mobilisation des préfets, du fait de la période" des élections présidentielle et législatives. Inquiètes, les associations, reçues le 18 avril par les directeurs de cabinet de la ministre du Logement et du ministre de l'Intérieur, ont donc demandé aux préfets et aux collectivités locales "une implication sans faille dans ce dispositif".Malgré les efforts et des engagements réitérés lors de la réunion du 18 avril, le risque est de "se retrouver en juin avec des campements reconstitués à Paris…
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