Dans la nuit du 6 au 7 mars, au moins 10 enfants ont été enfermés dans le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot (Seine et Marne). Une situation dénoncée par le Défenseur des droits, qui rappelle que cette pratique va à l’encontre de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Le Défenseur des droits est monté une nouvelle fois au créneau sur la question des placements de mineurs étrangers en centre de rétention. Dans un communiqué daté du 7 mars, Jacques Toubon interpelle le gouvernement sur la "situation inacceptable" que subissent les mineurs étrangers sur le territoire national.Depuis le 1er janvier 2018, 40 enfants "ont connu la douloureuse expérience de l’enferment", écrit-il. Rien que dans la nuit du 6 au 7 mars, au moins dix enfants (un nourrisson de 1 mois, un autre de 4 mois, une fratrie de trois enfants de 3 mois, 3 et 6 ans et une fratrie de cinq enfants de 7, 9, 11, 16 et 17 ans) ont été enfermés dans le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot en…
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