Si l'Etat assure ne pas vouloir se désengager du financement des dispositifs d'accueil de femmes victimes de violence, certains d'entre eux sont aujourd'hui menacés. A l'image de celui mis en place dans le Loiret par l'Aidaphi.
Alors que la secrétaire d'Etat en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, interpellée par des associations féministes, a assuré que "les associations dont l’objet est l'accueil de femmes victimes de violences sexistes et sexuelles ne verront aucune baisse de subventions du ministère", sur le terrain, des dispositifs d'intervention sociale dans les commissariats et gendarmeries, notamment auprès des femmes victimes de violences, sont d'ores et déjà menacés.Dans le Loiret, le 22 juin, la préfecture a annoncé à l'Association Interdépartementale pour le développement des actions en faveur des personnes handicapées et inadaptées (Aidaphi) l'arrêt du dispositif d'intervention sociale qui lui avait été confié en décembre 2015. Cette décision, appliquée dès le 1er juillet, a un effet rétroactif sur le premier semestre de l’année, alors que l'association…
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