Dans sa déclaration, la commission s'alarme de la multiplication des violations des droits fondamentaux des migrants sur le terrain. Elle s'étonne du décalage entre le discours d'Emmanuel Macron en faveur de la mise à l'abri d'urgence des migrants vivant dans la rue et une politique qui se traduit en pratique par des évacuations menées sans solution d'hébergement pérenne.
C’est une déclaration au vitriol sur la politique du gouvernement en matière de traitement des migrants qu’a adoptée la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) lors de son assemblée plénière, mardi 17 octobre.Violences, harcèlements policiers et entraves à la satisfaction de besoins essentiels conduisent la commission à s’alarmer de "la multiplication des violations des droits fondamentaux des personnes migrantes observées sur le terrain". Elle "exhorte le gouvernement à placer le respect des droits fondamentaux au cœur de sa politique migratoire".
Une "vision réductrice"…
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