Dévoré par les flammes, le camp qui hébergeait 1500 réfugiés dans la banlieue de Dunkerque ne sera probablement pas reconstruit. C'est en tous les cas ce que le ministre de l'intérieur, récemment nommé à la fonction, a déclaré en visitant le site. Que proposer alors à ces personnes ? Les uns appellent à les "réorienter" vers les centres d'accueil prévus à cet effet sur le territoire métropolitain tant dis que les autres réclament la construction de plusieurs lieux d'accueil dans la région, partant du constat que l'objectif d'une majorité des migrants est de joindre le Royaume-Uni.
L'enquête menée par les autorités dira ce qui, dans la nuit du 10 au 11 avril, a conduit au déclenchement d'un incendie dans le camp de la Linière, à Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque (Nord). Toujours est-il qu'au petit matin, il ne restait plus qu'une grosse soixantaine de chalets en bois sur les 300 que comptait le camp, ouvert en mars 2016 à l'initiative du maire de la commune, Damien Carême (Europe Ecologie-Les Verts), et de Médecins sans frontières (MSF), pour venir en aide aux migrants qui vivaient dans un bidonville à proximité, dans des…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?