Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) déplore dans son rapport annuel un recul des droits des personnes incarcérées. Elle l'explique par l'adoption, dans le contexte des attentats, de deux lois trop restrictives en terme de libertés individuelles, par une surpopulation carcérale galopante mais également par l'insuffisance du nombre de peines alternatives proposées aussi bien aux mineurs qu'aux personnes dont la vieillesse ou la santé physique ou mentale parait incompatible avec un maintien en détention.
Au cours de l'année dernière, le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) "n'a pu que constater un recul [des] droits [fondamentaux], à la fois dans les dispositifs législatifs votés dans l'urgence, et lors des 146 visites d'établissements effectuées au cours de l'année", déplore l'actuelle titulaire de la fonction, Adeline Hazan, dans son rapport d'activité 2016, rendu public mercredi 22 mars. Un constat qui doit beaucoup à la situation particulière entraînée par les attentats qui ont marqué la France en 2015 et en juillet 2016, note la CGLPL en avant-propos."Le contexte des attentats…
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