Adolescents roms privés d'école : les mécanismes d'exclusion passés à la loupe
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 6 min.
Dans une étude rendue publique mardi 27 septembre, le Collectif pour le droit des enfants roms à l'éducation (CDERE), composé d'une trentaine d'associations et syndicats, explore les réalités de l'accès à la scolarisation des adolescents vivant en bidonvilles et en squats. Des jeunes majoritairement originaires de Roumanie ou de Bulgarie, "qui se reconnaissent souvent comme Roms ou désignés comme tels". Certains ont été scolarisés dans leur pays d'origine ou dans un autre. Souvent, ces jeunes résident en France depuis de nombreuses années, sans avoir jamais été à l'école.Si ces enfants roms vulnérables ont des parcours différents, leur expérience commune est celle de "l'exclusion du système scolaire, de la stigmatisation et de la précarité socio-économique", rappelle le collectif. De fait, sur les 161 jeunes de 12 à 18 ans issus de 34 bidonvilles interrogés entre novembre 2015 et juillet 2016, plus de la moitié (53 %) n'allait pas à l'école, avec de fortes disparités entre les territoires et les lieux de vie. Et le taux de déscolarisation observé atteint 67 % en tenant compte des enfants "non assidus". Une situation contraire aux droits fondamentaux des enfants, aux obligations légales,…
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