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Crise migratoire : le CNLE demande plus d'efforts aux pouvoirs publics

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L'accord conclu le 18 mars dernier entre Bruxelles et Ankara pour stopper l'afflux de migrants ne convient pas au Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE). Son président, Etienne Pinte, l'avait déjà fait savoir le 1er avril dernier, dans un communiqué dans lequel il ne mâchait pas ses mots. L'instance a enfoncé le clou, mercredi 4 mai, avec un nouveau communiqué dans lequel elle adresse aux pouvoirs publics ses recommandations face aux nouvelles réalités migratoires.Pour mémoire, l'accord du 18 mars prévoit notamment le renvoi systématique de tous les migrants arrivés en Grèce en provenance de Turquie après le 20 mars et dont la demande d'asile aura été refusée. En contrepartie, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, un autre Syrien doit être "réinstallé" sur le territoire européen, dans la limite de 72 000 relocalisations.Le CNLE considère cet accord "comme un pis-aller qui ne saurait tenir dans la durée" et "fait courir à l'Union européenne des risques graves" : conflit juridique avec l'application des principes mêmes de l'asile, "ressentiment des populations troquées comme des marchandises". Dans ce contexte, il demande au gouvernement…
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