Alors que l'Etat tarde à remplir ses obligations de protection des mineurs isolés présents dans les campements de Calais et des territoires voisins, les associations, inspirées par une récente décision de justice britannique, soutiennent une série d'actions en justice.
La décision a ouvert une brèche juridique pour améliorer le sort de mineurs isolés des campements de réfugiés du Nord-Pas-de-Calais, où survivent aujourd'hui quelque 10 000 personnes, selon les estimations des associations. Le 21 janvier, le président du tribunal de l'immigration et de l'asile de Londres a enjoint au ministère de l'Intérieur britannique de laisser quatre jeunes migrants syriens vulnérables entrer au Royaume-Uni, en attendant que la France se saisisse de leur demande d'asile. Soutenus par un réseau associatif anglais, les requérants, trois mineurs victimes de troubles psychologiques post-traumatiques et un jeune adulte atteint de troubles mentaux, ont fait valoir la présence de parents sur le sol britannique et leur souhait d'obtenir le statut de réfugié. Cette décision, qui équivaut à un référé libertés en France, est importante pour plusieurs raisons. Longue de 26 pages, elle montre que la justice…
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