"Priorité jeunesse" : déçues, les associations réaffirment leurs priorités
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Par : Anne SimonotLecture : 3 min.
Qu'en est-il du "big bang des politiques jeunesse" qu'un collectif d'organisations intervenant notamment dans l'éducation populaire ou l'insertion appelait de ses voeux en 2011 ? Un appel que le président de la République semblait avoir entendu en désignant la jeunesse comme la priorité de son quinquennat, et en engageant, en février 2013, un plan "Priorité jeunesse", assorti de mesures complémentaires en mars 2014. Pourtant, "la situation des jeunes est loin de s'être améliorée", s'inquiètent les associations, qui publient aujourd'hui un "rapport alternatif", dans la perspective du comité interministériel de la jeunesse du vendredi 3 juillet. "L'engagement phare de 'faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en 2012', risque fort de ne pas être tenu", s'alarment-elles en particulier, en rappelant que "23 % des jeunes entre 18 et 25 ans vivent sous le seuil de pauvreté (contre 14 % pour l'ensemble de la population)"."Le plan priorité "jeunesse", dans ses intentions, était pourtant ambitieux", en proposant "d'aborder les situations de jeunesse au travers d'une approche globale et transversale, ce qui constituait une petite révolution en soi", rappellent les organisations. Ce qui s'imposait…
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