Dialogue difficile à Toulouse autour de l'hébergement des jeunes majeurs vulnérables
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Par : Anne SimonotLecture : 2 min.
Au lendemain d'un nouveau rassemblement, jeudi 18 septembre devant l'hôtel du département, la situation est toujours au point mort entre les salariés des maisons d'enfants à caractère social (MECS) et de l'aide sociale à l'enfance (ASE) qui réclament toujours le maintien de l'hébergement des jeunes majeurs et le conseil général qui fait la sourde oreille à leurs revendications et à leur demande de "reprendre le dialogue afin de sortir urgemment de cette crise".L'objectif est en effet "de lever l'épée de Damoclès qui pèse depuis trop longtemps sur la tête des jeunes que nous accompagnons", plaident les professionnels dans une lettre ouverte adressée, lundi 15 septembre, par l'intersyndicale CGT et SUD-Solidaires, au président de l'assemblée territoriale, le socialiste Pierre Izard, qui a décidé de mettre fin à cette prise en charge, depuis le début du mois, sous la pression de l'afflux de mineurs isolés étrangers (MIE).Dans ce courrier, les organisations syndicales concernées posent comme "préalable à la reprise du dialogue social", la suspension de la fin automatique des accueils provisoires jeunes majeurs (APJM) à 19 ans et la mise en place d'un calendrier de concertation jusqu'à…
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