Des acteurs du sanitaire et du social s'unissent pour le logement des malades psychiques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 1 min.
"Disposer d'un logement ou d'un hébergement constitue un des facteurs majeurs de stabilisation pour des personnes en souffrance psychique, en permettant à la fois de préserver leur équilibre et de lutter contre les risques de précarisation et de stigmatisation", avancent l'Anpcme, la Fnapsy, l'Unafam et la FNARS (voir note), qui viennent de cosigner une charte destinée à influencer les élus à la veille de la présentation du projet de loi sur la santé publique.Les quatre organisations rappellent en effet, dans un communiqué, que dans certains services, "encore 30 % des patients restent hospitalisés en psychiatrie, faute de pouvoir accéder à un logement". D'autres, sous traitement médicamenteux, sont au contraire laissés dans des situations d'errance qui les mettent en danger.La charte pose donc cinq principes sur lesquels s'accordent les signataires : le droit à un logement et à un hébergement pour toute personne, l'importance de l'accompagnement social à domicile (service d'accompagnement à la vie sociale, service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés, auxiliaire de vie...), l'enjeu d'une coordination efficace entre les intervenants des secteurs médical, social et…
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