Une charte de mobilisation pour prévenir les risques d'excision pendant l'été
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2023Lecture : 2 min.
Pour éviter que les vacances ne tournent au cauchemar pour certaines "des milliers de petites filles et d'adolescentes [qui] retournent dans le pays d'origine de leurs parents" pendant l'été, et qui pourraient s'y trouver en risque majeur "de mariage précoce et/ou forcé, d'excision ou d'autres mutilations sexuelles féminines", le collectif "Excision, parlons-en !" a signé, vendredi 14 juin, une charte de mobilisation contre ces pratiques qui perdurent dans de nombreux pays.Depuis son lancement en février dernier, le mouvement "se développe et se structure", selon ses membres fondateurs et partenaires, qui ont tenu leur première assemblée générale vendredi dernier à la Sorbonne, à Paris. Sa première mission a été d'adopter des statuts pour donner à "Excision, parlons-en !" le cadre juridique d'une association loi 1901, qui doit encore être déclarée en préfecture et faire l'objet d'une publication au Journal officiel pour exister de plein droit.
Instances dirigeantes
L'assemblée générale s'est cependant déjà doté des instances - bureau et conseil d'administration (voir encadré) - à même de faire fonctionner la nouvelle association, et a donc adopté une "charte de mobilisation" qui "définit…
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