Dans l'attente du feu vert du gouvernement pour expérimenter les salles de consommation de drogues

L'ouverture de salles de consommation de drogues à moindre risque constituerait un "premier pas vers une relance de la politique de réduction des risques". Le Réseau français de réduction des risques et une quinzaine d'organisations telles que Sidaction, Gaïa-Paris, Médecins du monde, Aides ou les Elus locaux contre le sida (ELCS) réclament donc de l'Etat qu'il autorise cette expérimentation, à Paris et à Marseille, conformément à une promesse électorale de François Hollande.Voilà déjà trois ans que le Réseau français de réduction des risques travaille à l'implantation de telles structures, dont la concrétisation se heurtait, jusqu'à présent, à l'opposition politique de l'ancienne majorité, ont en effet rappelé les associations mardi 9 octobre, au cours d'une conférence de presse au siège de Sidaction.
Le projet Gaïa-Médecins du monde
Mais les projets existent, et n'attendent aujourd'hui que le feu vert de l'actuel gouvernement pour être finalisés et concrétisés. C'est notamment le cas de l'initiative parisienne montée par l'association Gaïa - forte de son expérience de gestionnaire d'un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) et d'un centre d'accueil…