La ministre de la Justice a rendu public, le 17 novembre, le rapport de l’inspection générale de la justice sur les homicides conjugaux. Le document met en évidence que les services enquêteurs recourent majoritairement aux mains courantes pour recueillir les déclarations des victimes de violences conjugales sans les transmettre au parquet.
Missionnée en juin dernier par Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice, l’inspection générale de la justice (IGJ) a rendu public son rapport, le 17 novembre, dans lequel elle a procédé à un état des lieux portant sur les dossiers, jugés définitivement à ce jour, concernant des faits d’homicides liés à des violences conjugales commis durant les années 2015 et 2016.Dans les 88 dossiers, 85% des homicides conjugaux sont commis par des hommes. Les femmes auteures, au nombre de 13 représentent les 15% restants. Les homicides conjugaux concernent toutes les générations et la mission a recensé quatre victimes et deux auteurs de plus de 79ans.
La mission souligne…
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