Les personnes âgées ont été particulièrement touchées par la crise sanitaire. Dans les Ehpad comme à domicile, les personnels ont été contraints de modifier leurs approches. Entre une priorisation des tâches, une prise en charge davantage sanitaire que sociale et le respect des gestes-barrières, le coronavirus a modifié le quotidien des professionnels.
La crise sanitaire a confirmé le manque d’attractivité des métiers du grand âge. Si le Ségur de la santé et la signature de l’avenant 43, qui ont permis une revalorisation de salaires, constituent des signes positifs envoyés aux acteurs de terrain, les conditions de travail demeurent difficiles. « Cette crise a révélé le manque de moyens et de personnels des structures. J’ai des postes vacants mais je n’arrive pas à recruter. Je ne trouve pas d’infirmiers, ni d’aides-soignants. Je suis obligée d’embaucher des personnes non qualifiées », déplore Marie-Pascale Mongaux-Masse, directrice de trois Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et correspondante régionale Normandie de l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées).Autre conséquence de l’arrivée…
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