Les enfants sont-ils vraiment plus « anormaux » aujourd’hui ?
Pas du tout. En revanche, on les catégorise beaucoup plus vite qu’avant. Les enfants doivent correspondre à des standards. Si une déviance apparaît par rapport aux normes édictées, l’enfant qui est décalé parce qu’il est immature ou différent est considéré inadapté. De là, on glisse très vite vers l’idée qu’il est anormal, voire handicapé, donc il va falloir le « rééduquer ». Mais un enfant en train de se former ne se rééduque pas, il se construit. Le système ne se demande pas s’il est approprié ou non à la diversité des enfants, il remet en question…
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