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Les Frances d’en haut

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Louis Maurin est le directeur de l’Observatoire des inégalités, qu’il a cofondé en 2003. Son livre puise à l’aune de dix-sept ans d’études au sein de cette structure. D’une colère, aussi, « celle de voir la France des privilégiés continuer à en avoir “encore plus” quand les classes populaires en ont “encore moins” ». Un mouvement historique, selon l’auteur, où le niveau de vie des plus aisés augmente alors que celui des plus défavorisés et des catégories moyennes végète depuis au moins dix ans. Mais, contrairement à une sorte d’hypocrisie générale, les galériens ne sont pas uniquement ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté mais également les ouvriers, les immigrés, les employés, les femmes. A contrario, les riches ne comptent pas qu’une poignée de nantis du capital mais aussi des cadres supérieurs, des professions libérales, des diplômés des grandes écoles. Une « bourgeoisie intellectuelle » qui s’offusque des violences subies par les femmes mais reste muette sur le temps partiel subi par ces dernières et le salaire des ouvrières. « L’égalité professionnelle se résume aux inégalités de genre », déplore l’auteur. Quant aux disparités territoriales, « elles résultent dans leur immense…
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