Bienveilleur de nuit : l’émergence d’un nouveau métier
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Publié le : Par : Sophie MassieuLecture : 2 min.
Le foyer Georges-Guénier, en Normandie, planche sur la définition des nouveaux visages des gardiens de nuit. Un profil professionnel encore en élaboration et qui gagnerait, selon son promoteur, à recueillir des avis d’autres structures, y compris hors du champ du handicap.
« UN GARDIEN DE NUIT PEUT SE SENTIR DEPHASE PAR RAPPORT AU RESTE DE L’EQUIPE, et donc connaître une souffrance au travail : il occupe un poste sans réellement faire partie de l’organisation, sans qu’on l’invite aux réunions… Et ce manque de lien, de cohésion, entre un homme seul qui travaille de nuit et le reste de l’équipe qui œuvre de jour est néfaste aux résidents aussi. » Fort de ce double constat, Thierry Lebreton, directeur du manoir Georges-Guénier, un foyer de vie pour aveugles et malvoyants situé à Vaudrimesnil (Manche), a entamé une réflexion autour de ce métier et dessiné les contours d’une nouvelle profession, qu’il nomme « bienveilleur de nuit ».« Nos 29 résidents sont des personnes vulnérables, fragiles sur le plan psychologique, qui entrent ici le plus souvent assez tardivement, après un accident ou une évolution de leur pathologie, le décès d’un parent, ou…
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