L’inclusion scolaire entre conservatisme associatif et réduction des coûts
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 27.08.2020Par : Christian TessierLecture : 5 min.
Après la loi du 11 février 2005, la voie de l’inclusion semblait enfin tracée. Pourtant, l’accès des enfants handicapés aux milieux ordinaires reste dérisoire au regard des besoins et des intentions affichées. Un état de fait regrettable, enraciné dans des décennies d’approches conservatrices du handicap.
« EN FRANCE, AU TRAVERS DE L’ACTION SOCIALE ET MEDICO-SOCIALE, L’ETAT A LA RESPONSABILITE DE PROMOUVOIR L’AUTONOMIE ET LA PROTECTION DES PERSONNES. En 2016, quelques circulaires ont annoncé la marche en avant de la transformation de l’offre de services du médico-social. Ainsi, le comité interministériel du handicap (CIH) du 2 décembre 2016 proposait de “changer durablement de regard et de méthode pour accompagner l’autonomie des personnes concernées, renforcer leur citoyenneté […] en rendant la société plus accueillante et plus inclusive”.Cette proposition politique a été mise en place par de nombreuses circulaires qui ont recommandé le développement de fonctions ressources, une logique de parcours global en lieu et place d’établissements spécialisés et cloisonnés. Et elle s’est vue complétée par la circulaire du 15 mai 2018 relative au temps…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques