Vous lui auriez dit plus jeune qu’elle deviendrait biographe hospitalière, Valeria Milewski ne vous aurait pas cru. Elle qui pouvait pleurer devant une fleur qui pousse et que les blouses blanches mettaient mal à l’aise passe pourtant désormais une grande partie de son temps à discuter avec des patients en fin de vie. Dans son bureau du centre hospitalier de Chartres, elle les écoute parler, détailler leur parcours, revenir sur leurs souvenirs agréables comme sur ceux plus douloureux. « J’ai cette image en tête d’un sac à dos que chacun porte et remplit tout au long de sa vie. Au bout d’un certain temps, il finit par peser assez lourd, lâche cette amoureuse de la langue française adepte des métaphores. Même si…
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