Publié le : Dernière Mise à jour : 27.08.2020Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
DANS SON CHAPITRE 4, LA LOI DU 26 JUILLET 2019 consacre l’idée d’un service public de l’école inclusive, renforçant ainsi le droit pour tous les enfants handicapés à une scolarité en milieu ordinaire. Mais si les esprits s’ouvrent à la différence et que des changements s’opèrent à l’école de la République, qu’en est-il de l’accompagnement de ces élèves inhabituels ? « Même les professeurs les plus volontaires peuvent se sentir démunis dans leur travail, avec un public qui jusqu’alors était exclu de tout attendu scolaire et du socle commun des connaissances, de compétence et de culture », souligne Géraldine Suau, maître de conférences en sciences de l’éducation. C’est autour de ce nouvel enjeu éducatif que s’articule son ouvrage. Car le risque est grand que l’inclusion ne soit qu’une égalité de façade lorsque les enseignants sont mal ou non formés à accueillir des élèves avec des troubles du comportement ou des retards plus ou moins importants. De même, à travers l’analyse de différentes études, l’auteure montre que si, globalement, l’école inclusive est perçue de façon positive par le personnel enseignant, certaines résistances freinent sa mise en œuvre, dues, entre autres, à l’obligation…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques