Le Covid-19 n’a pas seulement paralysé les économies du monde entier et conduit au confinement de plus de 4 milliards d’humains. Il a aussi décompensé les fragilités sociales des pays les plus durement frappés par la pandémie. De ce point de vue, la France ne fait pas exception.Nous avons été inégaux devant la crise sanitaire. Sur le plan de la santé, d’abord, autant du fait d’une plus ou moins grande fragilité face au virus qu’en raison d’un accès différencié aux soins. Sur le plan social, ensuite, en lien avec le type de logement occupé, par exemple. Sur le plan économique, enfin, le risque sur l’emploi ne pesant pas pour tous de la même manière.Les jeunes, en particulier les moins de 25 ans, sont les plus fragilisés, les plus vulnérables face à la pauvreté. Les deux mois de confinement ont révélé l’ampleur de leur précarité. Fait incroyable dans ce pays riche dans lequel nous vivons, nombre d’entre eux ont eu… faim (page 8).Les stages d’études, notamment pour les futurs travailleurs sociaux, ont été suspendus, voire supprimés (page 10). Les petits boulots ont disparu, privant les jeunes de la débrouille nécessaire au paiement des loyers ou à l’accès aux biens de première nécessité.…
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