Publié le : Dernière Mise à jour : 17.01.2019Par : Brigitte BègueLecture : 4 min.
Handicapée pour marcher depuis son enfance à cause de la poliomyélite, Brigitte Bricout se bat aujourd’hui, à travers l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir, contre les injustices subies par les femmes en situation de handicap. D’un côté, les discriminations professionnelles, de l’autre, les violences psychologiques et physiques.
UNE PORTE D’ENTRÉE DONNANT SUR LA RUE AU REZ-DE-CHAUSSÉE d’un local du XVe arrondissement de Paris. « Les adhérentes à mobilité réduite ne passent pas par là, le passage est trop petit pour un fauteuil roulant. Elles entrent de l’autre côté », prévient d’emblée Brigitte Bricout en désignant du doigt une baie vitrée donnant sur un square. On est à Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA), une association qui regroupe des femmes en situation de handicap et que Brigitte Bricout préside depuis juin dernier. Une fonction dont elle s’excuse presque, tant sa prédécesseure, Maudy Piot, a marqué les esprits. Psychanalyste et féministe, amie de l’anthropologue Françoise Héritier, c’est elle qui a fondé FDFA après avoir perdu la vue à l’âge de 40 ans. « C’était une figure. Elle a su ce qu’était la vie avant et…
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