Recevoir la newsletter

Traite des êtres humains : une étude menée avec les associations livre des chiffres inédits

Article réservé aux abonnés

Difficile de traduire en statistiques la traite des êtres humains. Les victimes vivent « dans la précarité et la clandestinité » et, du fait des menaces ou violences exercées par leurs exploiteurs, déposent rarement plainte, expliquent la mission interministérielle de protection contre les violences faites aux femmes et de lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) dans une récente étude conjointe(1).Dans le cadre du plan d’action national contre la traite des êtres humains 2014-2016(2), les deux organismes ont créé un outil de mesure de ce phénomène, en partenariat avec le collectif Ensemble contre la traite des êtres humains. Un questionnaire a été adressé à 59 associations, dont 13 ont pu fournir des données pour l’année 2015(3). L’activité observée n’intègre donc pas encore les effets de la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées (voir ce numéro, page 41). « Cette étude est la première qui rassemble des données statistiques des associations recevant des victimes de traite » en France, soulignent les auteurs. Si…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Côté terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur