Face à la montée des violences intrafamiliales lors du confinement, les associations spécialisées dans l’accompagnement des femmes victimes dressent leurs constats. Parmi les axes de travail pour les mois à venir : améliorer la prise en charge des violences psychologiques, déployer d’autres formes de médiation ou encore veiller aux personnes invisibilisées, femmes en situation de handicap et LGBT+ en tête.
Jocelyne Vaysse vient d’enchaîner cinq appels dans la matinée… Médecin praticienne hospitalière et psychologue à la retraite, elle est écoutante de la ligne téléphonique dédiée aux victimes de violences de l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA). « Rendue presque aveugle par les coups de monsieur », une femme de 76 ans lui a assuré « avec beaucoup d’énergie » vouloir divorcer. Une autre a témoigné d’un mari alcoolisé, devenu plus violent avec le confinement.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?