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L’acquisition du langage chez les enfants marquée par les inégalités sociales

Selon une étude de l’Ined, le niveau socioéconomique des parents et le mode de garde des enfants de deux ans influent sur leur vocabulaire.

Alors que la petite enfance est une phase clé de l’apprentissage, des chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (Ined) ont étudié le développement langagier et moteur des enfants avant leur entrée en  maternelle. Leurs conclusions, qui reposent sur une cohorte d’environ 11 000 enfants,  indiquent que les disparités selon le milieu socioéconomique de leurs parents sont tangibles dès l’âge de deux ans.  

Si, en moyenne, aux alentours de cet âge, les enfants « connaissent 74 mots parmi les 100 proposés, ceux dont la mère a un diplôme de l’enseignement supérieur plus élevé que le niveau bac + 2 en connaissent six de plus », notent les auteurs. Ils soulignent, toutefois, que lorsque les enfants vont à la crèche ou sont gardés par une assistance maternelle, leur vocabulaire est plus riche que ceux qui sont gardés par leurs parents ou leurs grands parents.

Les chercheurs estiment qu’une petite partie des différences pourrait être liée aussi à la taille de la fratrie, la santé de l’enfant à la naissance, le statut migratoire et l’âge des parents… Ils insistent surtout sur l’intérêt  pour « le développement cognitif » d’un mode de garde collectif pour les enfants les plus défavorisés.

En revanche, alors que niveau d’éducation et le revenu de la famille influent sur l’acquisition du langage, ces deux facteurs n’ont que peu d’impact sur l’évolution motrice de l’enfant.

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