Selon une enquête publiée par l’association Je t’aide, plus de la moitié des aidants ont dû se substituer aux professionnels pendant le confinement pour réaliser certains soins ou gestes médicaux. Des tâches supplémentaires qui ont engendré chez beaucoup d’entre eux un très fort « sentiment de charge d’aide ».
Le signal est d’abord venu des réseaux sociaux, « comme on enverrait une bouteille à la mer ». Alors que l’Hexagone était confiné et que les services d’aide à domicile étaient progressivement suspendus, l’association Je t’aide a commencé à recevoir des messages de familles alertant sur la difficile prise en charge de leur proche. « Ces premiers témoignages révélaient un niveau de souffrance et de désespoir très inquiétant », explique, dans un communiqué publié le 1er septembre, le collectif dont la mission…
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