L’Unafam définit le handicap psychique comme “conséquence de diverses maladies : psychoses, et en particulier les troubles schizophréniques, troubles bipolaires, troubles graves de la personnalité (personnalité borderline, par exemple), certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) et parfois aussi des pathologies comme les traumatismes crâniens, les pathologies vasculaires cérébrales et les maladies neurodégénératives”.
La Conférence nationale du handicap du 11 février dernier marquait non seulement le quinzième anniversaire de la loi pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées mais également la première reconnaissance, dans les textes, du handicap psychique.
Or, parmi les annonces de mesures ciblées, d’échéances précises et d’engagements volontaristes en faveur de nombreuses catégories de personnes en situation de handicap, la Conférence n’a rien proposé concernant le handicap psychique. AIRe, l’Unafam, Santé mentale France et l’Uniopss déplorent cet oubli et s’indignent que soient “ainsi renvoyées tant de personnes en situation de handicap psychique à leur isolement, leur manque d’accompagnement et l’absence de reconnaissance de leur souffrance”. Elles appellent donc le gouvernement à “agir sur le sujet”.