Après la publication d’un arrêté interdisant la distribution de repas aux migrants dans certaines rues de Calais par les associations non mandatées, le président de la CNCDH écrit au ministre de l’Intérieur pour que le principe de fraternité soit garanti. Il rappelle que « le droit à la dignité humaine ne saurait être contesté pour des motifs d’ordre sanitaire ou public ».
Deux événements récents ont poussé Jean-Marie Burguburu, président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), à écrire au ministre de l’Intérieur. Il s’agit de la fermeture d’un centre d’hébergement et d’accueil des migrants à Briançon, à la suite du non-renouvellement du bail par le maire de la ville, et de l’interdiction par arrêté préfectoral de distribuer des repas aux migrants dans certaines rues de Calais par les associations non mandatées.Des milliers de personnes fragilisées
Dans ce…
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