Parue en 2016, la première étude Trajectoires (Du bidonville à la ville : vers la “vie normale” ?) montrait, à travers l’analyse d’une cinquantaine de cas particuliers, que l’insertion des habitants des bidonvilles était possible en s’appuyant notamment sur des stratégies territoriales et partenariales. Cette étude a d’ailleurs servi au gouvernement à définir le cadre d’action pour la résorption des bidonvilles.
Quatre ans après, la nouvelle étude réalisée par Trajectoires (Bidonville, sortir, s’en sortir : 4 ans après - parcours et stratégies d’insertion à partir du logement) fait le point sur la situation des personnes rencontrées lors de la première étude : que sont-elles devenues ? leur situation est-elle devenue stable ? Qu’en est-il de leur entourage ? Des enfants et leur scolarisation ?
Bien que tous soient spécifiques, les parcours individuels ont néanmoins des difficultés communes, souvent d’ordre administratif (titres de séjours), qui induisent d’autres difficultés dans la vie quotidienne comme par l’exemple l’ouverture d’une ligne de téléphone, l’obtention d’un prêt bancaire…
L’accès au logement, à la santé, à la formation et à l’éducation pour les enfants apparaissent essentiels à l’insertion et par conséquent à la résorption des bidonvilles.